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ArcelorMittal a bien cherché à vendre sa filiale algérienne

14.02.2013

Le géant mondial de l'acier, ArcelorMittal, en difficulté dans plusieurs pays, veut‑il vendre sa filiale algérienne ? Officiellement, la réponse est « non ». Ce mardi, le groupe, dans un communiqué, a affirmé qu’il « n’a aucun plan pour céder sa participation de son site d’Annaba, à ce jour, ceci n’a jamais été discuté avec les représentants du gouvernement ».

Le groupe est actuellement en discussion avec le ministère algérien de l’Industrie pour « finaliser la convention d’investissement qui définit la stratégie pour augmenter la production d’acier à Annaba ». « Les deux parties ont exprimé leur volonté de parvenir à un accord définitif dans les prochaines semaines ; d’ici là, les représentants des deux parties continueront à se réunir », a précisé encore le numéro un mondial de l’acier, qui « réitère son engagement à rester en Algérie et de contribuer à l’évolution future du site d’Annaba ».

 

Mais, même si ArcelorMittal n'est pas en négociation avec le gouvernement pour vendre son unité algérienne, il a bien envisagé de la céder, il y a seulement quelques mois. Selon des documents consultés par TSA, ArcelorMittal a bien engagé un processus visant à céder sa filiale algérienne, en difficulté financière et en proie à des tensions sociales récurrentes (une nouvelle menace de grève pointe à l'horizon). Durant l'été 2012, ArcelorMittal Annaba a bien ouvert ses comptes à des cabinets d'audit internationaux désignés par des acquéreurs potentiels. Les experts de ces cabinets ont eu accès à la totalité des comptes de l'entreprise pour y faire un audit complet. Il a même reçu des lettres d'intention d'acquéreurs.

 

Interrogé, ArcelorMittal a démenti l'information. « Nous démentons de la manière la plus formelle ces informations », a indiqué le porte-parole d'ArcelorMittal. Mais TSA maintient ses informations. ArcelorMittal a peut‑être changé d'avis concernant l'avenir de sa filiale algérienne, après des discussions avec le gouvernement. Ce ne serait pas la première fois que l'État algérien volerait au secours du groupe. Mais, ArcelorMittal avait bien envisagé de céder son usine d’Annaba.  INFO tsa-algerie.com